La climatisation solaire, une alternative intéressante
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La climatisation solaire, une alternative intéressante
La climatisation solaire, une alternative intéressante pour compenser les méfaits de la canicule
Pour lutter contre la canicule et ses effets dramatiques, le développement de la climatisation solaire, qui suscite de plus en plus d'intérêt, pourrait peut-être apporter un début de solution. Certains bâtiments - ils sont encore rares en France - utilisent d'ores et déjà une technologie de climatisation au capteur solaire, comme le siège du CSTB à Sophia-Antipolis, l'un des premiers à avoir été lancé en France. Ce système devrait se développer dans les prochaines années car il présente certains avantages évidents : fonctionne à l'énergie naturelle, propre, peu coûteux en électricité, etc. La climatisation thermique permet de se servir du rayonnement lumineux pour chauffer l'eau puis fabrique du froid avec cette chaleur. Sur le plan du confort, la climatisation solaire permet d'éviter le bourdonnement permanent du compresseur classique et la transition chaud-froid est moins brusque. Cette technologie thermique a notamment été adoptée par une cave à vin de Collioure, maintenue ainsi à une température de 17°, par le siège du CSTB à Sophia-Antipolis, ou dans une filiale de L'Oréal sur la même colline.
Principal inconvénient : ce procédé technique est encore trop cher et volumineux pour le marché de la maison individuelle, et tant que cela restera aussi onéreux, il aura des difficultés à se développer. L'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) ne se place pas comme un fervent partisan de la climatisation solaire, car d'après elle, un bâtiment bien conçu, bien orienté et ventilé n'a pas besoin de climatisation. Elle a tout de même participé à certains projets-pilotes mais ne veut pas en faire la promotion officielle tant qu'elle coûtera aussi cher. Ainsi, la France accuse un retard certain sur l'Allemagne et la Chine, avec à peine 400 000 m2 de capteurs solaires contre 4 millions pour la Chine et 1,5 million pour l'Allemagne. Des solutions plus petites et adaptées au marché des particuliers sont en voie de prototype, et ce débouché pourrait peut-être dessiner l'avenir de la climatisation solaire.
Pour plus d'informations sur le site de la clim' solaire :
http://www.tecsol.fr
Sur Plein soleil, le magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment :
http://www.plein-soleil.info
(Source : RSE Numéro 192 - 26 juillet 2004)
Pour lutter contre la canicule et ses effets dramatiques, le développement de la climatisation solaire, qui suscite de plus en plus d'intérêt, pourrait peut-être apporter un début de solution. Certains bâtiments - ils sont encore rares en France - utilisent d'ores et déjà une technologie de climatisation au capteur solaire, comme le siège du CSTB à Sophia-Antipolis, l'un des premiers à avoir été lancé en France. Ce système devrait se développer dans les prochaines années car il présente certains avantages évidents : fonctionne à l'énergie naturelle, propre, peu coûteux en électricité, etc. La climatisation thermique permet de se servir du rayonnement lumineux pour chauffer l'eau puis fabrique du froid avec cette chaleur. Sur le plan du confort, la climatisation solaire permet d'éviter le bourdonnement permanent du compresseur classique et la transition chaud-froid est moins brusque. Cette technologie thermique a notamment été adoptée par une cave à vin de Collioure, maintenue ainsi à une température de 17°, par le siège du CSTB à Sophia-Antipolis, ou dans une filiale de L'Oréal sur la même colline.
Principal inconvénient : ce procédé technique est encore trop cher et volumineux pour le marché de la maison individuelle, et tant que cela restera aussi onéreux, il aura des difficultés à se développer. L'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) ne se place pas comme un fervent partisan de la climatisation solaire, car d'après elle, un bâtiment bien conçu, bien orienté et ventilé n'a pas besoin de climatisation. Elle a tout de même participé à certains projets-pilotes mais ne veut pas en faire la promotion officielle tant qu'elle coûtera aussi cher. Ainsi, la France accuse un retard certain sur l'Allemagne et la Chine, avec à peine 400 000 m2 de capteurs solaires contre 4 millions pour la Chine et 1,5 million pour l'Allemagne. Des solutions plus petites et adaptées au marché des particuliers sont en voie de prototype, et ce débouché pourrait peut-être dessiner l'avenir de la climatisation solaire.
Pour plus d'informations sur le site de la clim' solaire :
http://www.tecsol.fr
Sur Plein soleil, le magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment :
http://www.plein-soleil.info
(Source : RSE Numéro 192 - 26 juillet 2004)
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