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SITUATION DE L'ECONOMIE MONDIALE

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SITUATION DE L'ECONOMIE MONDIALE Empty SITUATION DE L'ECONOMIE MONDIALE

Message par daniel Mar 24 Mai - 2:25

Les tensions géopolitiques se multiplient partout dans le monde. La montée du non dans les sondages pour la Constitution européenne démontre assez clairement l'angoisse des gens face à l'avenir. La conjoncture mondiale se fait de plus en plus morose. Le chômage grimpe. Et la fameuse croissance de 2,5% si souvent chantée par le gouvernement devient chaque jour plus illusoire.



La fin de la bulle boursière



Les années 90 semblaient quasi-magiques pour l'économie française. La Bourse atteignait de nouveaux sommets quasiment tous les jours. Les investisseurs nageaient dans les profits, tandis que les nouvelles technologies promettaient une ère de prospérité sans fin.



Puis les promesses tournèrent court.



Les marchés mondiaux s'effondrèrent. Aux Etats-Unis, le Dow Jones chuta de 38%... tandis que le Nasdaq perdait pas moins de 78% ! Le CAC 40 perdit la moitié de sa valeur. Des millions d'euros s'envolèrent littéralement en fumée. Les gouvernements s'empressèrent d'intervenir pour masquer les dégâts.



Depuis, les investisseurs sont peu à peu revenus sur les marchés. Depuis avril 2003, ils ont tant bien que mal fait grimper le CAC 40 au-dessus des 4 000 points. On est encore bien loin du sommet de plus de 6 800 points atteints en septembre 2000... Sans compter qu'à la mi-avril 2005, le CAC a chuté de 162 points en une semaine -- un choc dont il n'est toujours pas remis.



Et selon nous, ce n'est qu'un début. Parce qu'absolument toutes les conditions sont réunies pour une crise mondiale majeure -- et ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle se déclenche.





Les Etats-Unis au bord du précipice



Commençons par regarder d'un peu plus près la soi-disant "locomotive" de l'économie mondiale -- qui est en fait un véritable géant aux pieds d'argile : les Etats-Unis.



Avec des déficits record -- 412 milliards de dollars pour le déficit fédéral en 2004, et pas moins de 61 milliards de dollars dans le rouge pour la balance commerciale en février 2005 -- l'économie américaine ne tient plus qu'à un fil... et c'est Alan Greenspan qui détient la bobine.



François Bourguignon, chef économiste de la Banque mondiale le dit lui-même : "Le problème est de corriger l'énorme déficit américain... Un programme trop drastique plongerait les Etats-Unis dans la récession".



"Nous sommes dans une situation anormale : ce sont les pays émergents qui concentrent un surplus d'épargne investi sur un seul pays riche, les Etats-Unis, qui émettent et gèrent la monnaie mondiale", continue-t-il.



En d'autres termes, au moindre faux pas d'Alan Greenspan... à la moindre alerte sur l'état de santé de l'économie américaine... les détenteurs de dollars vendront leurs réserves, faisant faire un plongeon vertigineux au dollar, qui entraînera l'économie américaine dans sa chute.



Les consommateurs américains, surendettés et à court de moyens, cesseront de consommer... et ce sera donc toute l'économie mondiale qui se trouvera littéralement stoppée net. Et ne pensez pas que cela ne se produira que dans des dizaines d'années : le dollar a déjà perdu 40% de sa valeur par rapport à l'euro... et il ne donne pas signe de s'arrêter.



C'est bien normal, puisque les autorités américaines utilisent la baisse du dollar pour faire mécaniquement baisser leurs dettes colossales. Mais c'est une arme à double tranchant : combien de temps avant que la baisse du dollar passe de "modérée et ordonnée" à "ultra-rapide et hors de tout contrôle" ?



Et voilà exactement où en est l'économie mondiale aujourd'hui : au lieu de politiques sensées et de transparence, on joue avec le feu, on se base sur de nouvelles théories économiques fumeuses, on alterne avertissements et flatteries pour continuer à faire tourner la machine...



Partout dans le monde, les autorités ont laissé passer leur chance de faire évoluer la situation. Et à présent, au lieu de tenter de réparer les problèmes... elles essaient de les cacher.



La menace du n'importe quoi économique



La France ne fait pas exception. Et pour dissimuler la vérité, tous les moyens sont bons -- y compris torpiller l'économie avec des méthodes allant en dépit du bon sens.



Prenons les mesures de relance de la consommation, par exemple. C'est aller littéralement à l'encontre de toute logique économique : c'est la croissance qui nourrit la consommation, et non l'inverse ! Mais dans ses tentatives désespérées de relancer artificiellement une économie qui s'enlise, le gouvernement a "oublié" les principes de base d'une gestion saine... et les résultats ne se sont pas faits attendre.



L'épargne française est à la baisse -- moins de 15% en 2005 -- et les dettes s'accumulent.



Pour la première fois de l'histoire, l'endettement des ménages français a représenté en 2004 plus de la moitié des revenus de leurs foyers, à 52,4% ! Et ce n'est pas une petite somme : cela représente 44 000 euros à rembourser par famille !



Comment peut-on croire sérieusement un instant qu'on peut enrichir un pays... en appauvrissant ses citoyens ?



D'autant qu'il ne faut pas oublier une chose essentielle : les ménages français s'endettent essentiellement pour se loger. Le taux d'endettement immobilier atteint pas moins de 35,6% -- on n'avait pas vu ça depuis 15 ans ! Cela signifie qu'ils sont d'autant plus exposés à la volatilité du marché immobilier -- en pleine surchauffe actuellement !



La bulle immobilière ne manquera pas d'éclater. Lorsque cela arrivera, les ménages français seront frappés de plein fouet. La valeur de leur maison sera divisée et tout ce qui leur reste d'épargne sera englouti ; adieu, maison de rêve, niveau de vie élevé et retraite confortable !





Les trois ennemis mortels des entreprises françaises



Et il ne faut pas compter sur les entreprises pour nous sortir du marasme. Elles ont déjà fort à faire pour gérer une législation contraignante, des impôts exorbitants... et une conjoncture difficile. Actuellement, pas moins de trois facteurs majeurs font peser une menace permanente -- et de plus en plus lourde -- sur nos entreprises.



* La baisse du dollar -- encore elle -- suffit à leur mettre des bâtons dans les roues : par la force des choses, les marchandises dont les prix sont en euros sont plus chères sur les marchés mondiaux... et donc moins concurrentielles. Et comme si ça ne suffisait pas, les entreprises ayant des filiales à l'étranger voient également leurs revenus baisser avec les taux de change !



* A moins d'avoir vécu sur la planète Mars ces derniers mois, vous êtes au courant de la flambée du pétrole... Le FMI lui-même prévoit un baril à 100 $ et s'inquiète "des prix élevés et fluctuants" qui sont "un risque sérieux pour l'économie mondiale".



Les stocks baissent, les pays consomment de plus en plus, les énergies renouvelables ne sont pour l'instant que des utopies... Et pendant ce temps, le choc pétrolier, lui, se rapproche inexorablement. Et ses effets laminent déjà notre économie : chaque fois que le baril grimpe de 5 dollars... cela engendre pour nous une perte de croissance de 0,2% à 0,5% !



* Pour couronner ce "cocktail mortel", il y a la concurrence mondiale : avec l'émergence des pays de l'Est et de la Chine, la pression se fait de plus en plus forte sur les entreprises françaises. Elles doivent réduire leurs coûts pour rester dans la course... et lorsqu'elles peuvent investir... c'est à l'étranger qu'elles le font, là où les coûts sont moindres... et les conditions de fonctionnement moins difficiles !



Et c'est dans de telles conditions que l'on veut atteindre "une croissance de 2,5% et une baisse de 10% du chômage" d'ici la fin de l'année ? Ce serait presque risible -- si ce n'était pas aussi dramatique.



Il est clair que les politiciens -- et la plupart des analystes -- n'ont pas la moindre idée de ce qui se passe, et surtout du moyen de régler le problème. Et si l'on se base sur leurs estimations, il est évident qu'ils n'ont pas non plus la moindre idée de ce qui nous attend
daniel
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